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Un ami et moi avons récemment effectué un voyage en voiture de 2 300 kilomètres de la Floride à Toronto. Non seulement ce voyage a été éreintant, mais il nous a fait prendre conscience de la triste réalité de l'impact économique de la COVID-19 sur l'Amérique rurale.
Nous avons tous vu des images de rues vides dans des villes comme New York et Toronto. Je peux vous dire que les autoroutes sont également vides, à l'exception des camions de transport commercial qui maintiennent les chaînes d'approvisionnement ouvertes et, à l'occasion, d'un véhicule récréatif canadien qui rentre chez lui. En fait, j'ai vu plus de voitures privées sur la route entre St. Catharines et Toronto que sur tout le trajet à travers les États-Unis.
Les petites entreprises rurales situées le long de la route ont fermé ou ont du mal à poursuivre leurs activités. Seuls quelques établissements de restauration rapide offrant uniquement un service au volant étaient ouverts. La plupart des stations-service étaient toujours ouvertes, bien que certaines aient fermé ou soient sur le point de le faire. Ellen, caissière dans un dépanneur d'une station-service en Caroline du Sud, m'a dit qu'elle était la seule personne à travailler et qu'elle ne savait pas combien de temps cela allait durer, puisque les affaires étaient en baisse d'environ 70 %. « Si nous fermons, je ne sais pas où nous trouverons l'argent pour vivre », a-t-elle déclaré.
Certains hôtels ferment également, et ceux qui restent ouverts fonctionnent avec un personnel très réduit. « Nous avons l'intention de rester ouverts aussi longtemps que le gouvernement nous le permettra », a déclaré Jan, réceptionniste dans un Hampton Inn à Erie, en Pennsylvanie. « Mais nous avons dû licencier du personnel, et ceux qui restent, travaillent des quarts de 12 heures. » Elle a ajouté que de nombreux hôtels situés près des aéroports ont entièrement fermé leurs portes en raison de la réduction du trafic aérien. Dans certains cas, ils n'accueillaient plus qu'un ou deux clients par nuit.
Le côté automobile de la frontière entre les États-Unis et le Canada, au pont Lewiston-Queenston, était presque déserté. Il n'y avait qu'un seul kiosque ouvert et une seule voiture devant moi. L'agent de la police des frontières a jeté un coup d'œil à mon passeport, m'a demandé combien de temps j'étais parti et m'a averti avec des détails prononcés que la loi m'obligeait à passer 14 jours en isolement obligatoire et que je risquais des peines sévères si je ne m'y conformais pas. Il m'a ensuite rendu le passeport avec un formulaire indiquant les moyens de me protéger (lavage des mains, grosse surprise !) et les fournitures à avoir sous la main (dont du désinfectant pour les mains, comme si on pouvait en trouver). Il n'a posé aucune question sur ce qu'il y avait dans la voiture, même alors qu'elle était remplie de vêtements et d'objets personnels.
Une action qui roule
Il s'agit d'un petit extrait d'un seul voyage en voiture. Toute personne ayant récemment voyagé par la route aux États-Unis ou au Canada aurait probablement vécu une expérience similaire. Mais les longues heures de route m'ont fait réfléchir à ce qui fonctionne et où investir maintenant. Une réponse évidente se trouvait sous nos yeux lorsque nous roulions : les camions.
Les chauffeurs font des heures supplémentaires (et peut-être dangereusement par manque de sommeil) pour garder la nourriture, les fournitures et les médicaments sur nos étagères d'épicerie et de pharmacie et pour fournir les pièces nécessaires au fonctionnement de l'industrie. Ils font partie des héros oubliés de cette crise.
Nous avons vu de nombreux camions sur la route provenant de J.B. Hunt Transport (NDQ: JBHT). Cette entreprise basée en Arkansas est l'une des plus grandes sociétés de logistique de transport en Amérique du Nord, fournissant des services dans l'ensemble des États-Unis, du Canada et du Mexique.
La société a été constituée en 1961 et est entrée en bourse en 1983. C'est une entreprise de grande envergure et elle fait partie du classement Fortune 500. Ses services comprennent le transport de fret par camion complet en conteneurs, en utilisant des équipements contrôlés par l'entreprise et des chauffeurs de l'entreprise ou des entrepreneurs indépendants. Hunt a également conclu des accords avec la plupart des grands transporteurs ferroviaires nord-américains pour le transport de fret par camion dans des conteneurs et des remorques.
Le titre a atteint un sommet historique de 122,29 $ US en novembre, puis est tombé à un creux de 75,29 $ US à la mi-mars lorsque le marché s'est effondré. Il s'agissait clairement d'une réaction excessive des investisseurs. Hunt est devenu une entreprise essentielle en ces temps de crise. Le titre a rebondi et se négociait récemment autour 100 $ US.
Ceci étant dit, les marchés boursiers sont extrêmement volatils ces jours-ci, alors il est possible d'observer d'énormes fluctuations à la hausse comme à la baisse des actions de sociétés les plus solides. Mais J.B. Hunt est une société qui devrait prospérer en ces temps incertains. Renseignez-vous auprès de votre conseiller financier.
S'il vous plaît, restez en sécurité. Nous surmonterons cela ensemble!
M. Gordon Pape fait partie des experts en investissement et des commentateurs de finances personnelles les plus connus du Canada. Il est l'éditeur des bulletins d'information The Internet Wealth Builder et The Income Investor qui sont disponibles à travers le site Web Building Wealth. Cet article est paru initialement dans le Toronto Star. Utilisé avec permission.
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