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Il n'y a rien qu'on puisse y faire : Le coût d'une éducation post-secondaire est élevé. Pour certains, joindre les deux bouts tout en allant au collège ou à l'université représente un réel défi. En effet, les étudiants peuvent s'attendre à payer un total d'environ 60 000 $ pour un programme d'éducation post-secondaire moyen de quatre ans, y compris les frais de scolarité, les manuels, le logement, les repas et les dépenses courantes. Ce montant est doublé pour les diplômes professionnels en droit, médecine, dentisterie et ingénierie, par exemple.
Vous envisagez une école américaine de luxe? Réfléchissez-y bien. Le coût pour le premier cycle d'une école américaine de la Ivy League est de 60 000 $ minimum pour une année.
Les coûts augmentent aussi tous les ans du fait de l'inflation et d'autres facteurs, y compris les dépenses croissantes des écoles, les coûts d'hébergement, etc. Tout bien considéré, le mythe de l'étudiant frappé par la pauvreté n'en est pas un, sauf si ce dernier dispose d'un soutien financier et d'une bonne formation en littératie financière basique.
Selon une étude menée par le magasine Maclean’s, pour la plupart des étudiants, les éléments les plus chers que comporte le coût annuel moyen de l'éducation post-secondaire de 20 000 $ sont le loyer à 40 % et les frais de scolarité à 34 %. Les 26 % restants sont dédiés à tout le reste – livres et matériel scolaire, épicerie, nourriture sur campus, frais de déplacement, alcool, et activités extrascolaires.
Alors comment les étudiants s'en sortent-ils? Étonnamment, une grande partie du financement ne provient pas des régimes enregistrés d'épargne-études (REEE) Selon le sondage de Maclean’s, près de deux tiers des étudiants post-secondaires ne possèdent même pas de REEE. En fait, 20 % des étudiants obtiennent la majorité de leur financement de leurs parents ou tuteurs, et 20 % obtiennent la majorité de leur financement grâce aux prêts étudiants.
Seulement 12 % des étudiants affirment que la majorité de leur financement provient de leurs propres économies, tandis qu'un total minuscule de 5 % obtiennent la plus grande partie de leur financement de subventions et bourses d'étude.
Ce sont des chiffres assez bas. La majeure partie des étudiants financent leurs études post-secondaires avec un mélange de ces sources et finissent par lutter financièrement avec un budget restreint (ce qui a toujours, sans doute, été la description de la vie étudiante). Mais cela n'a vraiment pas à être aussi difficile si vous budgétisez correctement.
Comment les étudiants peuvent-ils s'en sortir avec un budget limité?
Tout d'abord, présentez une demande pour toutes les bourses et subventions relatives à votre domaine d'étude que vous pouvez trouver. Consultez les conseillers d'orientation de votre école secondaire ou bien l'université ou le collège que vous envisagez. Beaucoup de bourses et subventions sont disponibles dans des domaines de niche et finissent par ne jamais être attribuées, simplement parce que personne ne les demande, mais c'est à vous de faire vos recherches.
Économisez sur les livres et le matériel scolaire en achetant des manuels d'occasion, en téléchargeant des versions électroniques, en partageant avec vos colocataires ou vos camarades de classe, en empruntant à la bibliothèque scolaire, ou un utilisant des éditions plus anciennes si possible.
Vivez en une résidence partagée si vous êtes sur le campus ou vivez avec des colocataires hors campus pour partager les coûts liés aux services publics et à la connexion à Internet.
Budgétisez le coût des repas. Si vous vivez dans une résidence au cours de votre première année à l'université, consultez les divers plans de repas disponibles. Souvent, les écoles offrent des plans qui vont des trois repas par jour au système de tickets. Ceux-ci sont souvent offerts aux étudiants à l'extérieur du campus également. Si vous êtes en charge de vos propres repas, magasinez intelligemment, cherchez les rabais, et réduisez au minimum les repas à l'extérieur (qui s'accompagnent d'une consommation d'alcool) – ce sont de vrais vampires à sous.
Les déplacement peuvent représenter une grosse dépense, surtout si vous possédez une voiture. En plus de l'essence, l'entretien et l'assurance, vous devrez probablement payer pour le stationnement, éventuellement sur le campus et hors campus. Songez sérieusement aux transports en commun pour vos déplacements. Ces économies peuvent réellement s'accumuler.
Régime enregistré d'épargne-études (REEE)
Pour éviter l'angoisse de ne pas avoir assez d'argent pour financer l'expérience universitaire complète, les parents devraient commencer à économiser pour leurs enfants au plus tôt. Cela peut se faire par l'intermédiaire d'un régime enregistrés d'épargne-études (REEE). Mais pour être le plus efficace possible, il doit être ouvert tôt, généralement lorsque les enfants sont en début d'école primaire. Comme les autres régimes enregistrés, les placements au sein du régime croissent à l'abri de l'impôt, bien qu'il n'y ait pas de déductions pour les cotisations faites. L'impôt est payable par le bénéficiaire lorsque les fonds sont retirés pour effectuer les paiements liés à l'éducation post-secondaire, mais il ou elle sera très probablement dans une tranche d'imposition faible ou égale à zéro, donc l'impact fiscal sera faible voire inexistant.
Il n'y a pas de limite annuelle de cotisation, mais il existe un plafond à vie total de 50 000 $ qui peut être cotisé pour un seul bénéficiaire. De plus, le gouvernement fédéral offre une Subvention canadienne pour l'épargne-études (SCEE) de 20 % par an sur chaque dollar cotisé sur un REEE, jusqu'aux premiers 2 500 $. Cela représente un potentiel de 500 $ supplémentaires par an pour la cotisation maximale.
Cet argent peut vraiment s'accumuler si vous commencez assez tôt et contribuez régulièrement. Souvent, les grands-parents et d'autres membres de la famille aident aux contributions. Par exemple, une contribution annuelle de 3 600 $ (300 $ par mois) sur un REEE ouvert au deuxième anniversaire de l'enfant et fonctionnant pendant 15 ans à un taux de rendement composé annuel conservateur moyen de 5 % atteindra 79 500 $ au moment ou l'enfant sera prêt à aller à l'université. Même une contribution mensuelle de 150 $ atteindra presque 40 000 $ sur la même période. Donc un REEE est vraiment utile – à condition qu'il soit ouvert au plus tôt.
Pour ouvrir un REEE, votre enfant devra avoir un numéro d'assurance sociale, alors bien que cela puisse sembler fou, dès que vous obtenez le certificat de naissance de votre enfant, faites une demande de NAS pour pouvoir être admissible aux prestations gouvernementales, y compris la SCEE.
Comptes d'épargne libres d'impôt
Pour les parents d'enfants plus jeunes, un autre moyen d'économiser pour l'éducation post-secondaire d'un enfant est d'ouvrir un compte d'épargne libre d'impôt (CELI). Cependant, vous ne pouvez pas ouvrir un CELI au nom d'un enfant car vous devez avoir plus de 18 ans et un numéro d'assurance sociale canadien valide. pour en ouvrir un. Mais chaque parent peut ouvrir son propre CELI et en utiliser un, ou les deux, comme une épargne-études. (La raison pour laquelle vous utilisez votre CELI n'a pas d'importance)
Le plafond de cotisation annuel pour les comptes d'épargne libre d'impôt (CELI) est passé à 6 000 $ en 2019 et il n'est pas lié au revenu, ni limité par des cotisations à d'autres régimes comme les REER ou les RPA. Les cotisations inutilisées peuvent être reportées aux années suivantes, ce qui porte le total des droits de cotisation disponibles depuis l'introduction du régime en 2009 à 63 500 $ pour une personne qui n'a jamais cotisé à un CELI. Il n'y a pas de déduction fiscale pour les cotisations au CELI, et bien sûr, il n'y a pas de subvention supplémentaire du gouvernement comme c'est le cas pour les contributions au REEE.
Comme pour le REEE, les économies du CELI peuvent vraiment s'accumuler. Si vous commencez lorsque l'enfant a deux ans et cotisez 250 $ par mois (3 000 $), à un taux de rendement composé annuel moyen de 5 % pendant 15 ans, vous aurez 72 000 $ dans votre CELI que vous pourrez consacrer à l'éducation de l'enfant. Les placements dans un CELI croissent à l'abri de l'impôt, et les retraits, qui peuvent être de tout montant et effectués à n'importe quel moment sont aussi libres d'impôt, à l'inverse d'un REER.
Il n’y a pas de date limite pour les contributions au cours de l’année, car il n’y a pas de déduction fiscale disponible pour les contributions, comme c'est le cas pour les REER. Vous pouvez cotiser n’importe quel montant à n’importe quel moment de l’année, à condition de ne pas dépasser votre maximum.
Mme Robyn Thompson, CFP, CIM, FCSI, est la fondatrice de Castlemark Wealth Management, une société de services financiers spécialisée dans la gestion de patrimoine pour les personnes et les familles nanties. Pour une consultation de planification individuelle, veuillez la contacter par téléphone au 416-828-7159 ou par courriel à rthompson@castlemarkwealth.com.
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