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Les indices boursiers ont enregistré des pertes sur la semaine, entraînés à la baisse par la combinaison de ce que l'on appelle le jour des quatre sorcières (l'expiration simultanée des options et des contrats à terme sur actions et indices), la hausse du variant omicron de la Covid et le ton plus belliciste des banques centrales dans le monde.
Le Conseil de la Réserve fédérale américaine a annoncé mercredi son intention de mettre fin à son programme d'achats mensuels d'obligations (assouplissement quantitatif) en mars plutôt qu'en juin comme prévu précédemment. Dans son communiqué, la Fed a déclaré : « Les déséquilibres de l'offre et de la demande liés à la pandémie et à la réouverture de l'économie ont continué à contribuer à des niveaux élevés d'inflation. » Le président de la Fed, Jerome Powell, avait auparavant prévu que le risque d'inflation persiste pendant un certain temps. La Fed a également annoncé trois hausses de taux de 25 points de base l'année prochaine, qui suivront très probablement la fin de son programme d'assouplissement quantitatif. En conséquence, le rendement du billet à 10 ans du Trésor américain, qui sert de référence, est passé sous la barre des 1,40 % la semaine dernière, avant de terminer la semaine à 1,407 %.
La Banque d'Angleterre a relevé jeudi son taux directeur de 0,1 % à 0,25 % la semaine dernière, notant que l'inflation avait atteint un taux annuel de 5,1 % en novembre, en forte hausse par rapport aux 3,1 % de septembre. La BoE a déclaré qu'elle s'attendait à ce que l'inflation reste autour de 5 % jusqu'en 2022 et atteigne 6 % au milieu de l'année. La BoE est la première grande banque centrale à relever ses taux, et cette hausse est considérée comme un signe avant-coureur de hausses de taux par les autres banques centrales du G-7 dans les mois à venir.
L'indice composite S&P 500 a chuté de 1,9 % sur la semaine, plombé par les actions de l'énergie, de la consommation discrétionnaire et des technologies de l'information. L'indice composite Nasdaq, pondéré en fonction de la technologie, a affiché des pertes encore plus importantes, reculant de 3,0 % sur la semaine. Quant à l'indice composé S&P/TSX de Toronto, il a reculé de 0,7 % sur la semaine, le pétrole brut ayant perdu 2,3 %. L'or a gagné 0,9 % sur la semaine, mais n'a progressé que de 1,5 % depuis le début de l'année, malgré toute l'effervescence induite par l'inflation sur les marchés boursiers et obligataires.
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