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Il est difficile de donner un nom aux choses. Ma femme et moi avons eu du mal, pendant les 40 semaines de chacune de ses grossesses, à trouver un nom pour le bébé. Pourtant, je n’ai pas eu de mal à accoucher (vous avez la référence?) d’un nom pour mon bulletin mensuel. Je voulais que le contenu reste au-dessus du brouhaha ambiant pour me concentrer sur ce qui comptait le plus pour les marchés financiers, et je l’ai nommé en conséquence.
La cacophonie est presque toujours assourdissante, mais elle ne l’a peut-être jamais été autant qu’aujourd’hui. Guerres. Élections. Ouragans. Le dernier potin concernant une célébrité, à côté duquel je passe complètement mais qui obsède ma fille adolescente. C’est beaucoup. Et pourtant, à l’heure où j’écris ces lignes, l’indice Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice S&P 500 atteignent des sommets records.
Comment est-ce possible? Pour rester au-dessus de la mêlée, je me concentre sur trois grands moteurs du marché :
À moins que les guerres, les élections ou les catastrophes naturelles ne modifient mon point de vue sur ces trois moteurs du marché (ce qui n’est généralement pas le cas), je considère ces événements comme un bruit de fond en arrière-plan du marché. Les investisseurs trop axés sur la politique ou les conflits géopolitiques n’ont peut-être pas remarqué la formidable résilience de l’économie et le début du cycle d’assouplissement tant attendu de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Peut-on parler d’atterrissage en douceur? D’environnement idéal? Appelez cela comme vous voulez. Dans un cas comme dans l’autre, je m’attends à ce que le contexte des actifs risqués demeure positif.
Il peut s’agir d’un biais de confirmation, mais une bonne nouvelle reste bonne nouvelle, et une mauvaise nouvelle reste une mauvaise nouvelle.
Laissez-moi vous expliquer. Lorsque l’inflation était élevée, les bonnes nouvelles pour l’économie étaient considérées comme de mauvaises nouvelles pour le marché boursier, car elles indiquaient que le resserrement de la politique monétaire se poursuivrait indéfiniment. Maintenant que l’inflation est maîtrisée, les marchés se sont détournés de cette dernière pour se concentrer sur la croissance et ont, d’une manière générale, récompensé la bonne activité économique.
Comment le savons-nous? Prenons les corrélations mobiles entre les actions et les obligations du Trésor américain, illustrées dans le graphique ci-dessous. Les deux facteurs sont habituellement corrélés négativement, c’est-à-dire que lorsque l’un des deux augmente, l’autre diminue, et vice versa. Mais cela n’a pas été le cas entre la fin de 2023 et le milieu de l’année 2024. Au cours de cette période, les bonnes nouvelles économiques se sont traduites par une hausse des taux (soit une baisse du cours des obligations) et un faible rendement des actions, et les mauvaises nouvelles économiques par une baisse des taux (soit une hausse du cours des obligations) et un bon rendement des actions. Il semble que cette époque ait pris fin, car les corrélations sont de nouveau négatives : lorsque les actions augmentent, les obligations diminuent, et vice versa.1
De nouveau, les bonnes nouvelles sont de bonnes nouvelles, ce qui suggère que les marchés estiment que l’épisode de forte inflation est derrière nous : une bonne nouvelle, en effet.
Claudia Sahm, la célèbre experte du marché du travail, a déclaré : « Un mois seul ne constitue pas une tendance ». Elle met en garde contre une surinterprétation du rapport sur l’emploi de septembre. La mention, dans ce rapport, d’une masse salariale démesurée est incompatible avec d’autres données qui suggèrent que le marché de l’emploi aux États-Unis ralentit. Par exemple, le nombre de postes vacants a chuté à un niveau qui prévalait avant la pandémie, tandis que les taux de démission, qui ont tendance à diminuer à mesure que les emplois deviennent plus difficiles à trouver, sont inférieurs à leur niveau de 2019.2 On est loin de la grande démission! Je remarque également que les chiffres de l’emploi sont sujets à de fortes révisions.
Ce bon rapport sur l’emploi a fait grimper les taux des obligations du Trésor américain et revoir à la baisse les prévisions de réduction des taux,3 ce qui est probablement une réaction excessive. Je suis d’accord avec Claudia Sahm sur ce point : ne donnons pas trop d’importance à un seul chiffre. Le cycle d’assouplissement va persister.
Brian Levitt est un stratège des marchés mondiaux à Invesco et coanime le balado d'Invesco Conversations sur les marchés.
Notes
1. Sources : Bloomberg L.P. et Invesco, au 30 septembre 2024. Les rendements des obligations du Trésor américain (7 à 10 ans) sont représentés par l’indice FTSE US Government Bond 7-10 Years. Statistiques calculées à partir des données quotidiennes sur les rendements à partir de janvier 1993. Les rendements indiciels ne constituent pas les rendements de stratégies. Il est impossible d’investir directement dans un indice. Les rendements passés ne sont pas garants des résultats futurs.
2. Source : US Bureau of Labor Statistics, au 30 septembre 2024.
3. Source : Bloomberg L.P., au 15 octobre 2024. D’après le taux des obligations du Trésor américain à 10 ans et les contrats à terme sur fonds fédéraux.
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Les opinions exprimées ci-dessus sont celles de l’auteure au 22 octobre 2024. Ces commentaires ne doivent pas être interprétés comme des recommandations, mais comme une illustration des grands thèmes. Les énoncés prospectifs ne sont pas garants du rendement futur. Ils comportent des risques et des incertitudes et sont fondés sur des hypothèses; nous ne pouvons pas vous garantir que les résultats réels ne différeront pas considérablement de nos attentes.
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Image: iStock.com/Bet_Noire
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