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Ne mâchons pas nos mots: C'est une année pourrie pour un investisseur. Tout semble être à la baisse: Les actions, les obligations, l'or, les cryptomonnaies, l'immobilier - même le liquide, si l'on considère la perte de pouvoir d'achat due à la hausse de l'inflation.
Parfois, il est tout simplement impossible de gagner de l'argent. Cette année en est la preuve.
Enfin, presque. Le TSX a été malmené jusqu'à présent en 2022, avec une baisse de plus de 8 % depuis le début de l'année. Ce n'est pas un marché baissier (une perte de 20 % ou plus), et c'est mieux qu'une correction (une perte de 10 % ou plus) il y a un peu plus d'un mois. Presque tous les secteurs, à l'exception de l'énergie, sont dans le rouge.
Mais il y a quelques actions de combustibles non fossiles qui ont échappé à la tendance. En voici trois qui figurent sur la liste des recommandations de mon bulletin Internet Wealth Builder.
Winpak Ltd. (TSX: WPK). Winpak, dont le siège social est à Winnipeg, est un fabricant de machines d'emballage et de conditionnement. Ses produits sont utilisés principalement dans les domaines de l'alimentation, des boissons et des soins de santé. Ses emballages sous atmosphère modifiée sont utilisés pour prolonger la durée de conservation des denrées périssables comme les viandes, la volaille et les fromages, ainsi que des produits de santé.
Le titre a été recommandé pour la première fois en Août 2021 à 41,08 $. Elle a dérapé jusqu'à 37,17 dollars fin Décembre mais a fortement rebondi depuis. Il a clôturé le 31 Octobre à 41,52 $, en hausse de près de 12% depuis le début de l'année.
L'action se porte bien parce que l'entreprise se porte bien. Les résultats du deuxième trimestre ont montré une augmentation de 27 % du chiffre d'affaires par rapport à l'année précédente, passant de près de 244 millions de dollars en 2021 à 310,3 millions de dollars. Il convient de noter que la société présente ses rapports en monnaie Américaine. Pour les six premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires est de 586,2 millions de dollars, contre 468,8 millions de dollars.
L'EBITDA du deuxième trimestre s'est élevé à 58,7 millions de dollars, contre 49,8 millions de dollars l'année dernière. Pour le semestre, il s'est élevé à 116,6 millions de dollars, contre 96,4 millions de dollars en 2021.
Le revenu net du trimestre s'est élevé à 34,1 millions de dollars (0,52 $ par action diluée), contre 29,4 millions de dollars (0,44 $ par action) l'année précédente. Les bénéfices du premier semestre se sont élevés à 68 millions de dollars (1,04 dollar par action), contre 54,7 millions de dollars (0,82 dollar par action) l'année précédente.
Malgré les difficultés de la chaîne d'approvisionnement, les pénuries de main-d'œuvre et la hausse des prix des matières premières, la société s'est dite optimiste quant à la poursuite de la croissance des ventes à un rythme comparable pour le reste de l'année.
Loblaw Companies Ltd. (TSX: L). L'année a été bonne pour le secteur de l'épicerie. Les actions de tous les grands joueurs sont dans le noir ou presque depuis le début de l'année. Mais Loblaw est loin devant ses concurrents en ce qui concerne le cours de l'action. L'action a terminé l'année 2021 à 103,64 $. Il a clôturé le 31 Octobre à 111,62 $, soit un gain de 8% jusqu'à présent en 2022. Les investisseurs ont également bénéficié d'une hausse de 11 % du dividende trimestriel, à 0,405 $ (1,62 $ par an).
La société a publié de très bons résultats pour le deuxième trimestre. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 1,3 milliard de dollars, soit une augmentation de 356 millions de dollars, ou 2,9 %, par rapport à l'année dernière. Le résultat opérationnel est de 742 millions de dollars, soit une baisse de 10 millions de dollars, ou 1,3 %, par rapport à 2021, en raison d'une affaire de taxe sur les produits de base liée à la President's Choice Bank. L'EBITDA ajusté a été de 1 499 millions de dollars, soit une augmentation de 128 millions de dollars, ou 9,3 %, par rapport à l'année dernière.
Tout cela a donné lieu à un bénéfice net ajusté de 566 millions de dollars, soit une augmentation de 102 millions de dollars, ou 22,0 %, par rapport à l'année précédente. Par action, la société a gagné 1,69 $, soit une augmentation de 0,34 $, ou 25,2 %, par rapport au même trimestre de l'année précédente.
Cameco Inc. (TSX: CCO). Le prix de l'uranium a baissé, passant d'un sommet d'environ 65 $US la livre à la mi-avril à environ 52 $US aujourd'hui. Évidemment, cela n'a pas aidé le cours de l'action de Cameco, qui est l'un des principaux producteurs d'uranium au monde. L'action se négociait à environ 41 $ au moment où le prix de l'uranium a atteint son sommet. Il a depuis baissé à 32,31 $, mais c'est toujours 17 % de plus que son prix de départ de 27,58 $ en 2021.
Il y a une raison pour laquelle l'avenir de l'uranium Canadien semble un peu plus brillant qu'il y a un an: La Russie. L'attaque contre l'Ukraine et les sanctions qui ont suivi ont radicalement changé la donne énergétique en Europe. L'Union Européenne a déclaré qu'elle pourrait devoir rationner le gaz naturel l'hiver prochain. Le resserrement prévu a incité l'Allemagne à revoir le projet de fermeture de ses dernières installations nucléaires, que la chancelière de l'époque, Angela Merkel, avait ordonné de fermer.
Plus significatif encore, la Commission Européenne a récemment proclamé que le nucléaire et le gaz naturel sont des sources d'énergie "propres". On ne sait pas encore ce que cela signifie pour les efforts de l'Europe en matière de neutralité carbone, mais cette annonce est une bonne nouvelle pour les producteurs d'uranium.
Un autre point à considérer est que la Russie a été l'un des principaux fournisseurs d'uranium au monde. L'imposition de sanctions pourrait changer radicalement cette situation, à l'avantage de Cameco.
"Avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie, que ce soit en raison des sanctions ou d'un conflit avec les valeurs de l'entreprise, l'industrie doit maintenant relever le défi de démêler sa chaîne d'approvisionnement de sa dépendance à l'égard des fournitures de combustible nucléaire Russe", a déclaré Tim Gitzel, PDG de Cameco, en Mai. "Il est encore tôt, mais nous assistons à ce que nous croyons être un réalignement géopolitique sans précédent qui se produit dans le cercle du combustible nucléaire."
La société a déclaré un bénéfice ajusté de 10 millions de dollars (0,10 $ par action) au troisième trimestre, contre une perte de 54 millions de dollars (- 0,14 $ par action) au même trimestre de l'année dernière.
Même avec le récent repli, la fourchette de négociation de l'action cette année est plus élevée qu'à tout moment depuis 2011.
M. Gordon Pape fait partie des experts en investissement et des commentateurs de finances personnelles les plus connus du Canada. Il est l’éditeur des bulletins d’information The Internet Wealth Builder et The Income Investor qui sont disponibles à travers le site Web Building Wealth.
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