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Sortez du pays!

Publié le 08-26-2024

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Trois FNB internationaux afin de corriger la préférence nationale

 

La plupart des investisseurs canadiens ont une préférence nationale. Leurs portefeuilles sont fortement surpondérés en actions d’entreprises canadiennes. Bien qu’il soit vrai que les entreprises locales sont plus familières, cette préférence domestique n’est pas une bonne manière de maximiser vos rendements. C’est plutôt un chemin rapide vers la médiocrité en matière d’investissement.

La plupart des investisseurs connaissent et pratiquent la diversification de base du portefeuille. Cela consiste à répartir votre argent parmi les trois grandes catégories d’actifs : actions, revenu fixe et liquidités. Mais il est important d’aller au-delà de cela et d’appliquer également une diversification géographique. Cela peut être facilement réalisé en utilisant des fonds négociés en bourse (FNB), qui offrent une large diversification à faible coût.

Commencez par les États-Unis. Au 23 août, le S&P 500 avait progressé de 16,3 % depuis le début de l’année, contre 12,3 % pour l’indice composé S&P/TSX de Toronto. Il est vrai que la majeure partie des gains est réalisée par les mégas entreprises technologiques, comme Meta Platforms, Microsoft, Alphabet, Nvidia, et Amazon. Mais les États-Unis les ont, alors que nous ne les avons pas.

Il est facile d’investir dans le S&P 500. Presque toutes les sociétés proposant des FNB en ont au moins un basé sur le S&P 500. Il suffit de comparer les offres.

Voici trois autres FNB internationaux que je suis dans mon bulletin d’information The Internet Wealth Builder, et qui se portent bien.

Le Japon où le yen est bon marché

Le FNB Indice d’actions japonaises CI (parts couvertes) (TSX: JAPN). Le mandat de ce FNB est de suivre la performance des prix et des rendements de l’indice WisdomTree Japan Equity Index CAD, avant frais et dépenses. L’indice est composé d’entreprises versant des dividendes, incorporées au Japon et cotées à la Bourse de Tokyo, qui tirent moins de 80 % de leurs revenus de sources au Japon. Cela signifie qu’il est orienté vers des entreprises ayant une base de revenu mondiale significative.

Après un recul en juillet, le fonds s’est redressé et affiche une hausse de 27,4 % depuis le début de l’année au 31 juillet. La baisse de la valeur du yen par rapport au dollar américain, qui rend les exportations japonaises moins chères, a été l’un des principaux catalyseurs du récent succès du fonds.

Le fonds n’a jamais enregistré de perte sur une année civile et affiche un taux de rendement annuel composé moyen depuis sa création de 14,1 %.

Le fonds a été lancé en août 2018 et est relativement petit, avec seulement 42,4 millions de dollars d’actifs sous gestion (ASG). Les frais de gestion sont de 0,48 % et le ratio des frais de gestion (RFG) est de 0,53 %.

Environ 27 % du portefeuille est investi dans les biens de consommation, 17 % dans les services financiers et près de 15 % dans les biens industriels. Les principaux titres sont Mitsubishi UFJ Financial Group, Toyota Motor, et Japan Tobacco.

Les distributions sont faites trimestriellement, mais le montant peut varier de manière significative. Le total versé en 2023 était d’environ 0,60 $ par unité.

Le FNB a connu une forte progression, avec un gain de 34,5 % sur un an, jusqu’au 31 juillet. Il est évident qu’il ne pourra pas maintenir ce rythme indéfiniment, mais il semble qu’il y ait encore un potentiel de hausse, surtout si le yen reste bon marché.

L’économie de l’Inde éclipse rapidement celle de la Chine

Le FNB iShares India Index ETF (TSX: XID). Le mandat de cet FNB est de générer une croissance du capital à long terme en suivant la performance de l’indice Nifty Fifty de l’Inde, net des frais. Le fonds est en pleine ascension. Au 31 juillet, le gain depuis le début de l’année était de 16,8 %. Sur l’année jusqu’au 31 juillet, le fonds avait progressé de 25,2 %. Le taux de rendement annuel composé moyen sur 10 ans était de 10,4 %.

Le fonds a été lancé en janvier 2010 et détient actuellement 127 millions de dollars d’actifs sous gestion (ASG). Le ratio des frais de gestion (RFG) est de 1,03 %, ce qui est élevé pour un FNB, mais les bons résultats en font une dépense justifiée. La cote de risque est de moyenne à haute.

Le FNB est fortement pondéré dans le secteur financier, qui représente près de 35 % des actifs sous gestion. Les autres grands secteurs sont les technologies de l’information (12,7 %) et l’énergie (12,34 %). Les principaux titres sont HDFC Bank (12,4 %), Reliance Industries (9,77 %), ICICI Bank (7,87 %), et Infosys Ltd (5,47 %).

Le fonds effectue des distributions semestrielles, mais elles sont généralement très faibles. Le plus récent, le 24 juin, n’était que de 0,027 $ par unité.

Les relations entre le Canada et l’Inde sont au plus bas, mais cela n’a aucun impact sur l’économie florissante de l’Inde. L’Inde a maintenant la plus grande population du monde et semble en voie de détrôner la Chine en tant que plus grande économie d’Asie.

L’Europe offre une volatilité faible

Le FNB iShares MSCI Europe IMI Index ETF (TSX: XEU) offre une exposition aux actions à petite, moyenne et grande capitalisation des pays développés d’Europe.

Le fonds a progressé de 13,2 % depuis le début de l’année au 31 juillet. Le gain sur un an au 31 juillet était de 16,2 %, et le taux de rendement annuel moyen depuis la création était de 7,2 %.

Le fonds a été créé en avril 2014 et compte près de 310 millions de dollars d’actifs sous gestion. Le RFG est de 0,28 %. Ce fonds compte plus de 1 200 placements, principalement au Royaume-Uni (22,2 %), en France (15,9 %), en Suisse (15,8 %) et en Allemagne (14,7 %). Novo Nordisk, ASML Holding (une société de technologie) et Nestlé figurent parmi les meilleurs.

Les distributions sont effectuées deux fois par année. La dernière, le 24 juin, était de 0,633 $ par part.

Les actions européennes se portent mieux que la plupart des Canadiens. L’Asie affichera un rendement supérieur, mais l’Europe devrait offrir une volatilité plus faible.

M. Gordon Pape fait partie des experts en investissement et des commentateurs de finances personnelles les plus connus du Canada. Il est l’éditeur des bulletins d’information The Internet Wealth Builder et The Income Investor qui sont disponibles à travers le site Web Building Wealth.

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Image: iStock.com/Rawpixel

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