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Les préoccupations concernant la santé de l’économie mondiale, les effets du différend commercial et douanier entre les États-Unis et la Chine, la hausse des taux d’intérêt et l’aplatissement de la courbe des rendements ont contribué à faire de la chute du marché boursier du quatrième trimestre, l’une des pires depuis longtemps. À Toronto, l’indice composé de référence S&P/TSX a perdu 11 % au cours du trimestre, une baisse de 38 % du prix du pétrole brut ayant pesé sur les producteurs d’énergie. L'indice a terminé l'année avec une perte annuelle de 11,6 %. De même à New-York, l’indice composé S&P 500 de premier ordre a plongé de 14 % au quatrième trimestre, soit une perte globale de 6,2 % au cours de l’année. Alors est-il temps de vendre vos actions et de redéfinir votre portefeuille avec une pondération plus lourde en espèces?
Tenez-vous en à votre plan
Le principal problème, comme toujours, est que personne ne sait précisément si ce qui se passe actuellement est en fait : une « correction » saine suivant un marché haussier d'une durée presque sans précédent; le début d'un « marché baissier »; ou un marché temporaire, entraîné par un revirement de l'opinion des investisseurs associé à un bond des ventes fiscales à perte, des réinitialisations d'options et de l'étalage des fonds clé (y compris les fonds communs de placement, les fonds de couverture et les FNB actifs).
Mon conseil à ce stade est de vous en tenir à votre plan d'investissement, si vous en avez un. Le bon côté ne peut être trouvé que si vous restez investi dans un portefeuille bien diversifié. La peur est à l'origine des mauvaises décisions de placement. Si vous avez fait une répartition de l'actif réfléchie, fait des choix de placement individuels solides et avez effectué vos recherches (fondamentales, techniques ou quantitatives) et que vos objectifs de placement restent intacts, évitez la volatilité. Si vous avez une réserve d'argent, soyez prêt à saisir les bonnes affaires, surtout dans les secteurs de l'énergie et de la finance au Canada.
Jusqu'à présent, la volatilité des marchés continue de croître au cours de la nouvelle année, avec des pertes encore plus importantes au début des négociations en janvier. Mais cela ne durera pas éternellement. Il y aura une grande opportunité d’achat et les investisseurs avisés seront bien placés pour en profiter.
Au lieu de paniquer, ceux dont les portefeuilles sont bien construits et tiennent compte de leur véritable tolérance au risque seraient bien avisés de procéder à leur examen annuel de portefeuille pour voir si un rééquilibrage est nécessaire.
Un examen annuel du portefeuille vous indique non seulement les performances de votre portefeuille par rapport à votre indice de référence, mais il vous indique également s'il est temps de modifier vos avoirs. Cela peut se produire, par exemple, si certains investissements de votre portefeuille se sont exceptionnellement bien comportés ou s'ils n'ont répondu à vos attentes et ont par conséquent orienté votre pondération d'actifs dans ce secteur au-delà de votre objectif optimal. Pour effectuer une révision de portefeuille, vous devez au minimum examiner quatre domaines clés.
1. Comment vos actifs sont répartis
Les actifs se répartissent en trois groupes clés : sécurité, revenu et croissance. La pondération que chaque groupe occupe dans votre portefeuille détermine en grande partie le rendement auquel vous pouvez vous attendre et le risque que vous acceptez au cours d’une période donnée. Si cette répartition est faussée par des gains ou des pertes extraordinaires dans une catégorie ou une autre au cours de l’année, votre profil de risque changera. Par exemple, des pertes importantes en actions peuvent avoir sous-pondéré cette classe d'actifs et faussé indûment la pondération de vos avoirs en titres à revenu fixe. Mais comme les titres à revenu fixe sont considérés comme plus défensifs que les actions, cela signifie que votre profil de risque global est devenu plus défensif, peut-être beaucoup plus que vous ne le souhaitez.
2. Êtes-vous diversifié?
La diversification est au cœur de l'atténuation du risque. Cela n’a pas beaucoup de sens de ne détenir qu’une seule obligation et une seule action. Assurez-vous que les classes d'actifs individuelles contiennent un nombre suffisant de titres individuels diversifiés pour permettre une bonne diversification. Par exemple, vous devriez détenir une combinaison d’obligations fédérales, provinciales et de société, davantage diversifiées par le rendement et la durée. Et en actions, vous diversifieriez par secteur, par région, par capitalisation, etc. pour atteindre le niveau de risque souhaité.
3. Révision des titres individuels
Avec des recherches appropriées, vos actions et obligations individuelles travaillent en harmonie pour atteindre un objectif spécifique, comme par exemple, un rendement en dividende minimum, un gain sur cours cible spécifique ou un rendement spécifié jusqu'à l'échéance. Quand l'objectif a été atteint, la position est généralement analysée pour déterminer si une substitution ou un changement dans le portefeuille est nécessaire.
4. Révision des fonds de placement
Si vous avez diversifié votre placement en investissant dans des fonds communs de placement ou des fonds négociés en bourse, examinez le rendement de vos fonds au cours de la dernière année et comparez-le à votre logique de placement. Y a-t-il eu des changements dans la gestion du fonds, le mandat (dans le cas des fonds communs de placement), la méthodologie de l'indice, la liquidité ou dans la propriété (dans le cas des FNB)? Les fonds de placement sont souvent fermés, fusionnés et renommés. Assurez-vous que de tels fonds répondent toujours à vos attentes. Sinon considérez un changement.
5. Attention aux conséquences fiscales
N'oubliez pas que le rééquilibrage des portefeuilles par la vente d'actifs peut avoir des conséquences fiscales non souhaitées et d'autres effets indésirables. Et souvenez-vous, votre objectif n'est pas de reconstruire votre portefeuille mais de le rétablir à un point où il continue de répondre à votre horizon de placement, votre tolérance au risque et votre objectif de rendement. Si votre portefeuille est devenu trop grand pour votre capacité ou votre désir de gestion, envisagez de consulter un planificateur financier indépendant qualifié pour vous aider dans le processus de révision.
Mme Robyn Thompson, CFP, CIM, FCSI, est la fondatrice de Castlemark Wealth Management, une société de services financiers spécialisée dans la gestion de patrimoine pour les personnes et les familles nanties. Pour une consultation de planification individuelle, veuillez la contacter par téléphone au 416-828-7159 ou par courriel à rthompson@castlemarkwealth.com.
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